Dersou Ouzala d’Akari Kurosawa/ 1975° aventure, exploration/ soviéto-japonais
Avec Maksim Mounzouk, Youri Solomine, Svetlana Danichtchenko
Grand Prix au 9^e Festival de Moscou et Oscar du meilleur film étranger en 1975

Réalisé par Akira Kurosawa d’après un livre de Vladimir Arseniev, ce film est un travail sur la nature et sur l’homme où d’anciennes légendes sibériennes se mêlent à d’infinis paysages de taïga.
Vladimir Arseniev, topographe de son état, est chargé par l’armée impériale russe de faire le relevé de terres alors encore inexplorées dans la vallée de l’Oussouri, à la frontière chinoise. Il y rencontre Dersou Ouzala, un chasseur mongol, qui vit du commerce des peaux de zibelines et fin connaisseur de la taïga. Dersou devient le guide de l’expédition et se prend d’amitié pour Arseniev qu’il appelle respectueusement « Capitaine ».
Cinq ans plus tard, en 1907, alors qu’il dirige une nouvelle expédition topographique dans la taïga, Arseniev retrouve par hasard Dersou. Le vieil homme redevient son guide jusqu’au jour où il tire sur un tigre de Sibérie qui rôde autour de l’équipe. Dersou blesse l’animal sans le tuer, présage de malheur chez les Mongols. À compter de ce moment, Arseniev assiste impuissant à la transformation de son ami : celui-ci vieillit, sa vue baisse tellement qu’il ne peut plus chasser pour assurer sa survie ; le vieil homme en devient presque aigri. Il se résout finalement à accepter l’asile que lui offre Arseniev dans sa propre maison, auprès de sa femme et de son fils. Loin de la taïga Dersou dépérit et quitte Arseniev acceptant en cadeau un très beau fusil.
Quelque temps plus tard, le cadavre d’un vieil homme est trouvé, le fusil a disparu, les arbres ont été coupés et une ville est en train de naître.
Akira Kurosawa réalise en 1975 un chef d’œuvre qui restera sans aucun doute un des grands piliers de la pensée écologique naissante en Europe.

>À 19h, soirée débat
>Renseignements auprès d’Hervé G.